BERTRAND Benoît

Benoît Bertrand s’engagea en 1921 dans l’armée avec laquelle il partit en opération notamment au Moyen-Orient.

Il se maria le 25 octobre 1924 à Davayé (Saône-et-Loire) avec Jeanne Marie Louise Dargaud (1906-1993) dite Lili. Ils eurent huit enfants tous nés entre 1925 et 1942.

En 1925, il suivi l’exemple de son frère aîné Jean-Claude qui était gendarme et intégra l’école de gendarmerie de Moulins (Allier). En 1939 il fut nommé chef de la brigade de gendarmerie de La Clayette (Saône-et-Loire) à la tête de laquelle il combattit en 1940. En février 1942 il fut nommé chef de la brigade de Saint-Rambert-en-Bugey (Ain) où il s’installa avec sa femme et ses enfants.

Il fut membre de l’Armée secrète dès septembre 1942 comme en atteste le témoignage du chef des maquis de l’Ain Henri Romans-Petit. Il fut arrêté le 5 février 1944 à la gendarmerie de Saint-Rambert-en-Bugey au tout début de l’opération Caporal conduite par la Wehrmacht contre les maquis de l’Ain.

Il fut emprisonné à la prison Montluc (Lyon) puis déporté sous le matricule 59578 à Mauthausen (25 mars 1944) via Compiègne (22 mars 1944). Il est affecté au camp de concentration de Gusen à partir du 4 mai 1944 où il décéda le 22 juillet 1944.

Une plaque commémorative à la gendarmerie de Saint-Rambert-en-Bugey lui rend hommage. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Rambert-en-Bugey.