FRIZON Jean, Marie
Par Benoît Prieur
Né le 24 novembre 1887 à Tramoyes (Ain), mort des suites de ses blessures le 9 février 1944 à Trévoux (Ain) ; épicier ; victime civile.
Jean Frizon naquit d’André Frizon (1853-1938), cultivateur, et de Catherine Monnet (1856-1908), cultivatrice.
Son dossier militaire indique une profession de boucher en 1907.
Il prit part au premier conflit mondial et son incorporation au 15e bataillon de chasseurs à pied en février 1915. Il retourna à la vie civile en 1919.
Il se maria le 28 décembre 1918 à Péronne (Saône-et-Loire) avec Marie Savot (1889-1952). Il eurent au moins un enfant, Maria Frizon (née en novembre 1919).
En 1944, il était épicier à Trévoux (Ain) et était domicilié au 11 Grande rue à Trévoux.
Le 8 février 1944 au soir, un Allemand vint à cette adresse interroger un voisin (Décombe) soupçonné de détenir une publication interdite (le journal Bir-Hakeim). Il le fit sortir de son appartement vers le pallier où se trouvait alors Jean Frizon. Sans raison particulière il tira sur Jean Frison qui mourut de ses blessures au matin du 9 février.
Le nom de Jean Frizon est inscrit sur le monument aux morts de Trévoux. Une plaque commémorative est apposée au 11 Grande rue à Trévoux.
Le "Jean Frizon" inscrit sur le monument aux morts de Tramoyes (Ain), sur le monument 1914-1918 du cimetière de Tramoyes et sur la plaque commémorative 1914-1918 de l’église de Tramoyes, est un homonyme.
Par Benoît Prieur
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- Plaque commémorative au 11 grande rue à Trévoux.
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 345194 (nc). — Arch. dép. Ain (Bourg, 1907, cote 1R0366). — Arch. dép. Ain, registre des naissances de Tramoyes (1887). — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 77. — Musée de la Résistance en ligne. — Mémorial Genweb. — Geneanet.