Par Renée Dresse
Braine l’Alleud (aujourd’hui pr. Brabant wallon, arr. Nivelles), 15 juin 1914 – Ittre (pr. Brabant wallon, arr. Nivelles). Ouvrière textile puis permanente jociste et aux Ligues ouvrières féminines chrétiennes, devenue en 1969 Vie féminine, animatrice au Zaïre (aujourd’hui Congo).
Wilhelmine Dubois est la fille d’Omer Dubois, facteur, membre d’un syndicat neutre, et d’Adolphine Craenembroek, tailleuse, commerçante. Elle a une sœur, Fanny (1916-1997), active à la Jeunesse indépendante chrétienne féminine (JICF) puis dans certains services jocistes durant la Seconde Guerre mondiale et aux Ligues ouvrières féminines chrétiennes (LOFC) – Vie féminine.
Après avoir suivi un enseignement communal puis catholique, Wilhelmine Dubois travaille comme tailleuse dans l’atelier de sa mère jusqu’en 1937. Elle entre à la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine (JOCF) en 1936 non sans difficulté : Marguerite Fiévez*, s’étant rendue à son domicile pour lui demander d’entrer à la section de Braine l’Alleud, avait essuyé un refus de la part de la mère de W. Dubois. C’est finalement le doyen Van Belle qui obtiendra l’adhésion maternelle. De 1936 à 1937, Wilhelmine Dubois est permanente de la Fédération JOCF du Brabant wallon.
De 1949 à 1956, Wilhelmine Dubois est permanente de la Fédération des Ligues ouvrières féminines chrétiennes (LOFC) du Brabant wallon. En 1956, elle quitte la Belgique pour rejoindre le Zaïre (aujourd’hui Congo) où elle aide les femmes à organiser un mouvement familial chrétien.
Pensionnée en 1974, Wilhelmine Dubois rentre en Belgique et participe à l’Action Aînées de Vie féminine.
Par Renée Dresse
SOURCE : CARHOP, fonds Jean Neuville, dossier « Dubois Wilhelmine », réponses au questionnaire d’enquête par Wilhelmine Dubois, années 1980.