Par Renée Dresse
Marchovelette (aujourd’hui commune de Fernelmont, pr. et arr. Namur), 7 avril 1924 – 3 décembre 2004. Militante jociste et aux Ligues ouvrières féminines chrétiennes, devenues en 1969 Vie féminine, de Seilles (pr. Liège, arr. Huy ; aujourd’hui commune d’Andenne, pr. et arr. Namur).
Berthe Falque est la fille d’Hubert Falque, militaire de carrière, qui s’occupe des œuvres sociales de sa paroisse, et de Bertha Baugnet, ménagère, militante au sein des Ligues ouvrières chrétiennes féminines (LOFC) de Namur et de Bouge (aujourd’hui commune, pr. et arr. Namur). Elle termine ses études professionnelles en couture en pleine guerre.
En 1938, Berthe Falque entre à la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine (JOCF) à Seilles, sous l’influence de Marie Prégardien, Hélène Parisse, Andrée Sylvestre et Madeleine Combair. Elle y milite notamment aux côtés de Jeanne Lagneau qui sera présidente de la section en 1942, Flore Wégria, Mariette Rawet et bien d’autres. La section est particulièrement active durant l’Occupation. Elle fait partie de l’équipe fédérale de Huy (pr. Liège, arr. Huy).
Le 14 août 1946, Berthe Falque épouse Jean Meura (1921-1974) dont elle aura cinq enfants, trois filles et deux garçons. Après la JOCF, elle entre après son mariage à la Ligue ouvrière féminine chrétienne où elle militera de nombreuses années. Elle y devient animatrice jusqu’en avril 1984.
Par Renée Dresse
SOURCE : CARHOP, fonds Jean Neuville, dossier « Falque Berthe », réponses au questionnaire d’enquête par Berthe Meura-Falque, années 1980.