CLOSSET Gilbert.

Gilbert Closset milite à la Jeunesse ouvrière chrétienne de Dison (pr. Liège, arr. Verviers) dès 1929. Tisserand, il suit des cours du soir pendant plus de cinq ans. Il travaille dans l’industrie textile verviétoise de 1932 à 1939.

Le 5 juillet 1939, Gilbert Closset entre au service de la Fédération verviétoise des syndicats chrétiens : il est adjoint à René Dawant, le permanent régional de la Centrale chrétienne des travailleurs du textile de Belgique.

Gilbert Closset doit avoir été mobilisé lors du « pied de paix renforcé ». À nouveau mobilisé, chasseur ardennais, il est fait prisonnier sur la Lys, s’évade lors de la traversée d’Anvers
Le 15 juillet 1940, il passe alors au Service des secours civils de Verviers jusqu’à la Libération.

Dans ce même esprit d’aide à autrui, Gilbert Closset est employé dans le service social et du personnel d’un charbonnage, probablement à Battice (aujourd’hui commune de Herve). Par la suite, il est engagé au service Chômage de la Fédération liégeoise des syndicats chrétiens.

Le 1er août 1945, Gilbert Closset est engagé comme employé au charbonnage de La Minerie à Battice. Lors de la fermeture de l’entreprise en 1960 il travaille à la Caisse de prévoyance à Liège, puis en 1961 à la Fédération des syndicats chrétiens de Liège comme employé. En 1963, il reprend du service comme employé au charbonnage de José Wérister lequel ferme en 1969. Alors, il sera pendant un an secrétaire communal ad intérim à Stoumont (pr. Liège, arr. Verviers). À partir de 1970, il est employé chez un agent d’assurances de Battice, il y restera jusqu’à son décès en 1978.