Grason Daniel

Je suis né le 2 décembre 1943 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), j’ai habité à Saint-Ouen. Titulaire du CEP et du CAP de tourneur sur métaux, j’ai travaillé à la Saviem à Saint-Ouen, puis animateur dans un foyer de jeunes dans la même ville, de nouveau dans une usine de Gennevilliers, tourneur sur un tour vertical. Licencié en septembre 1968, permanent de la section communiste jusqu’en 1978. Ensuite j’ai été rédacteur en chef, journaliste-photographe pendant quinze ans du journal local La Voix Populaire, puis Agora, publication de l’OPHLM jusqu’en 2002.

Depuis ma cessation d’activité professionnelle, je consacre mon temps à des recherches en histoire sociale dans différents services d’archives locales : Gennevilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen, Boulogne, Levallois-Perret, à la BDIC à Nanterre, à la Bibliothèque nationale de France à Paris, aux Archives de la Préfecture de Police à Paris puis au Pré-Saint-Gervais, aux Archives nationales à Saint-Denis-Pierrefitte.

Thèmes de recherche
Volontaires en Espagne républicaine, Fusillés et exécutés, Internés et déportés de de la Seconde Guerre mondiale.

Publications

Chausson : une dignité ouvrière, Bernard Massera, Daniel Grason, préface de Michel Verret. Éd. Syllepse, 2004 ; Éclats du Front populaire, Daniel Grason, René Mouriaux, Patrick Pochet, Éd. Syllepse, 2006 ; cinq contributions dans La France des années 1968. Une encyclopédie de la contestation, Antoine Artous, Didier Epztajn, Patrick Silberstein, Éd. Syllepse, 2008 ; Notices pour Les fusillés (1940-1944). Dictionnaire biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages ou guillotinés en France pendant l’Occupation, sous la direction de : Claude Pennetier, Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty et Delphine Leneveu, Éd. L’Atelier, 2015 ; Contribution à l’ouvrage Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu, On ne disait pas « je pars au travail », mais « je vais au chagrin », coordonné par Christelle Dormoy-Rajramanan, Boris Gobille et Erik Neveu, Éd. L’Atelier, 2018.

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