GRISIER Armand, Georges, Frédéric

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 6 janvier 1912 à Bretigney (Doubs), exécuté sommairement le 29 octobre 1944 à Montenois (Doubs) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Armand Grisier était le fils de Ernest Jacques Léon et de Fanny Émilie Vautherot. Il se maria le 27 octobre 1934 à Bretigney avec Marguerite Julia Madeleine Chavez.
Il exerçait le métier de cultivateur à Bretigney et entra dans la Résistance au mouvement de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Le 29 octobre 1944, jour de froid, de pluie, de brouillard, le village de Montenois fut encerclé par les Allemands vers huit heures du matin. Les hommes qui partaient au travail furent regroupés et un Allemand muni d’une liste fit l’appel de tous ceux qui étaient considérés comme résistants. Encadrés, ils durent descendre jusqu’à l’école des filles où ils furent mis dans un local à genoux et bras en l’air avec interdiction de parler. Ils étaient entourés par des soldats allemands arme au poing. Il semble qu’ils aient été dénoncés par un de leurs camarades arrêté quelques jours plus tôt. Une salle situé à quelques mètres fut aménagée pour la torture. Après cela ils furent fusillés les uns après les autres au lieu-dit "En Say". Armand Grisier fut exécuté à 10h37.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 20 mars 1945 et fut homologué comme soldat de la résistance intérieure française (RIF), des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" (DIR), dossier GR 16 P 271290 et AC 21 P 619733 (nc).
Il obtint la Médaille de la Résistance française par décret du 29 novembre 1955 (JO du 13/12/1955).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon et sur la plaque commémorative faisant office de monument aux morts, à Bretigney (Doubs).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article229802, notice GRISIER Armand, Georges, Frédéric par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 1er juillet 2020, dernière modification le 1er juillet 2020.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : www.cancoilotte.net > spip > article453 Jean ERARD - "et pourtant... il l’a fait !", 30 décembre 2008.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

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