GUILLET Alexandre

Fils d’un cultivateur, Alexandre Guillet devint ouvrier mineur comme piqueur à Doyet, il se maria à Marie Madeleine Régerat le 27 novembre 1909 à Deneuille-les-mines. Le couple eut eut deux enfants. Durant la Première Guerre mondiale, Alexandre Guillet fut incorporé dans un régiment du Génie. Il fut détaché aux mines de fer de Mondolazac (Aveyron) du 30 décembre 1915 au 29 mai 1916, il rejoignit à nouveau le front. Enfin, il fut placé en sursis aux Houillères de Brassac le 10 mars 1917. Il revint à Doyet comme mineur le 10 avril 1920. De 1922 à 1927, il travailla à Aubin près de Decazeville.
Retraité mineur, il devint, en 1939, trésorier-général de la Fédération Allier des Vieux Travailleurs.
Arrêté le 8 octobre 1940 sur ordre du préfet Porte. Il fut interné le 8 janvier 1942 au camp de Nexon pour menées communistes. Grâce à l’intervention de syndicalistes du Sous-Sol, et en raison de son âge, il fut libéré le 27 juillet 1942.
Il collecta des sommes remises aux familles des déportés durant la guerre. Agent de liaison FTPF, Alexandre Guillet devint président du Front National pendant la clandestinité. Il occupa le poste de trésorier-adjoint puis vice-président de l’ARAC.
À la libération, il s’installa comme droguiste 80 de la rue de la république puis 1 rue de Bruxelles à Montluçon.
Alexandre Guillet fut plusieurs fois candidat aux élections municipales de Montluçon, en avril 1945, sur une liste d’Union Patriotique Républicaine Antifasciste (8547 voix, non élu) ; en octobre 1947 sur une liste d’Union Républicaine et Résistante (non élu) et sur une liste d’Union Républicaine et Résistante en juin 1950 (6752 voix, non élu).