POIRIER Marcel, Marie, Alphonse

Marcel Poirier était le fils de Joseph Ferdinand, tamisier et de Julie Catherine Grandblaise, brodeuse. Il ne semble pas avoir été marié.
Il entra dans la Résistance au Front National pour l’indépendance de la France (FN) de Valdoie puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il fut arrêté à la suite d’une dénonciation avec sept autres résistants, par la Milice et la Gestapo le 11 septembre 1944 au café Grevillot, à Belfort. Ils furent fusillés sans jugement par la Milice le 25 septembre dans les bois de la forêt du Salbert. Les corps furent ensuite jetés dans cinq fosses et ne seront découverts que trois mois plus tard. Leur identification fut très difficile et même impossible pour deux d’entre eux.
Il est inhumé dans une tombe individuelle au cimetière de Brasse, à Belfort (Territoire de Belfort).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers GR 16 P 483569 et AC 21 P 133711 (non consultés).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 20 novembre 1946 (JO du 5/12/1946).
Son nom figure sur le monument aux morts, square du Souvenir, à Belfort, sur le monument commémoratif 1939-1945 à Evette-Salbert (Territoire de Belfort) et sur le monument aux morts, à Bonvillet (Vosges).