LEDIEU Emile [LEDIEU Jean Emile, Michel]. Pseudonyme : Michelin

Fils de Augustin Ledieu, employé de commerce puis libraire, et de Rose Esquirou, , Émile Ledieu avait le certificat d’études primaire et avait suivi des études primaires supérieurs. Il était propriétaire d’une librairie-imprimerie rue Emile-Duclaux à Aurillac.
En 1941, Ledieu entra en résistance. Son commerce fabriqua toute ou l’essentiel des publications clandestines diffusées à Aurillac. Il fournit également des faux cachets et faux papiers. Il a abrité des hommes et femmes pourchassées. Il fut rattaché aux MUR. Sa librairie était aussi un des centres d’activité principaux de la résistance locale. Selon Henri Tricot : « Son magasin, de fin 1942 à la libération d’Aurillac, était un des points de chute les plus fréquentés des résistants d’Aurillac et de la région »
En 1945, Ledieu reçut la médaille de la résistance. Son épouse reçut la médaille de la reconnaissance française.
En 1945, Ledieu fit partie de la commission départementale de reconstitution des organisations syndicales d’employeurs du Cantal.
En 1951, il était trésorier de la Chambre du commerce
Ledieu s’était marié le 10 avril 1928 à Arpajon-sur-Cère (Cantal) avec Joséphine Issandou. Le couple eut deux enfants : Anne (1937) et Fernande (1941). Une d’elles prit la succession de son père sous la raison sociale "Ledieu-Toulouse".