CHRÉTIEN Léon

Né le 8 juin 1886 à Tonnay (Charente maritime) ; cheminot ; secrétaire du syndicat cheminots de Dreux, militant socialiste puis communiste d’Eure-et-Loir.

Fils de Ferdinand et de Clotilde-Ursule née Bon, Léon Chrétien était marié en 1920. Cheminot à Dreux (Eure-et-Loir), il aurait été, dès 1917, un fervent défenseur de la Révolution russe, de Lénine et Trotsky. En février 1918, il diffusait le tract « Qui a entraîné la France dans la Guerre ? » édité par la section socialiste du Comité pour la reprise des relations internationales. Après-guerre, il était abonné au Libertaire et occupait la fonction de trésorier du groupe socialiste de Dreux.
Chrétien proposa au congrès fédéral socialiste du 7 septembre 1919 une motion demandant l’exclusion des élus ayant voté les crédits militaires depuis l’armistice. Elle fut votée par trente-sept mandats contre quatre. Les militants le désignèrent comme délégué suppléant au congrès national de Strasbourg (25-29 février 1920). Chrétien assura la fonction de trésorier fédéral jusqu’au 27 juin 1920 ; Émile Pérochon* lui succéda.
Il participa au congrès extraordinaire du syndicat des cheminots de l’État en février 1920. Il fut révoqué le 8 mai 1920 à la suite des grèves. Au congrès fédéral socialiste du 5 décembre 1920, Chrétien intervint en faveur de la motion dite Cachin-Frossard pour l’adhésion à la IIIe Internationale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article2303, notice CHRÉTIEN Léon, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 14 août 2022.

SOURCES : Arch. Nat., F7/13601, rapport du 9 août 1919, et 19940437/253. — Le Travailleur d’Eure-et-Loir, 1920. — Notes de François Ferrette.

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