DUBOIS Élisabeth [épouse STADLER]

Le père d’Élisabeth Dubois était tailleur. Sa maman était couturière. Ils eurent trois enfants. Élisabeth Dubois obtint son certificat d’études en 1929. Elle n’avait donc que treize ans quand elle entra au travail. Elle occupa plusieurs emplois. Successivement dans une filature, dans une faïencerie, dans une chemiserie, et aux contributions directes.
C’est en 1936, alors qu’elle travaille aux contributions directes qu’elle entend parler de la JOC Une jeune employée de la Caisse d’Épargne de Lunéville, impressionnée par les conditions de travail et de santé de ses camarades travaillant à la filature avait écrit en Belgique pour avoir des renseignements sur la JOC et savoir comment démarrer une section. Élisabeth Dubois s’associa à cette équipe et participa l’année suivante à la manifestation du Xe anniversaire au Parc des Princes à Paris.
Quand la guerre éclate elle fit partie de l’équipe responsable de la fédération de Lunéville. Elle en deviendra la présidente quelques années plus tard. L’aumônier fédéral, l’abbé Pacard a fait l’acquisition d’une maison qui sert de lieu de réunion et d’activités. Cette maison a été baptisée la « maison fédérale ». Pour procurer du travail aux jeunes filles en chômage une laverie est installée dans cette maison. Elles lavaient et repassaient y compris pour les troupes qui cantonnaient à Lunéville, les Allemands d’abord puis les Américains.
C’est également pendant la guerre qu’Élisabeth Dubois répondit à la sollicitation de Colette Taisne* qui démarrait l’Association populaire des aides familiales (APAF). Elle devint la première travailleuse familiale de Lunéville et fut chargée plus tard de l’organisation des travailleuses familiales de son quartier.
Élisabeth Dubois quitta la JOC pour se marier le 7 octobre 1949 avec Robert Stadler, employé à la SNCF. Ils eurent trois enfants.