DUBOIS Marcel, Jean, François

Par Jacques Girault

Né le 12 février 1914 à Saint-Léger-Magnazeix (Haute-Vienne), mort le 14 novembre 1973 à Le Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne) ; instituteur ; syndicaliste du SNI ; militant communiste de la Haute-Vienne.

Marcel Dubois, instituteur au cours complémentaire de Bessines, enseignait les mathématiques. Il obtint au début des années 1960 la direction du collège d’enseignement général d’Ambazac.

Il devint membre du conseil syndical de la section de Haute-Vienne du Syndicat national des instituteurs au milieu des années 1950. Il était le porte-parole de la tendance « Unité et Action » et le demeurait encore à la fin des années 1960.

Marcel Dubois adhéra au Parti communiste français en 1946. Secrétaire de la section de Bessines, il entra au comité de la fédération communiste au début des années 1950 et en resta membre jusqu’en 1962.

En mars 1965, il refusa d’abord d’être candidat aux élections municipales sur la liste sortante PCF d’Ambazac puis finalement accepta. Élu comme le reste de la liste, très vite, avec 15 autres conseillers, il entra en conflit avec le maire Texier, accusé d’avoir une « direction trop autoritaire ». Une élection partielle se déroula, le 4 juillet 1965. Il conduisait une liste communiste et se présenta comme le dirigeant des protestataires. Réélu, il démissionna par la suite en janvier 1966 avec huit conseillers. Il se heurta avec la secrétaire de la section Solange Lagrange*, adjointe au maire, soutenue par le secrétaire de la fédération. Une enquête, sous la responsabilité de Pierre Doize, conclut, en avril 1966, qu’elle avait mené « une activité fractionniste ». Or une autre enquête menée par Marcel Rigout, Fernand Dupuy et Étienne Fajon concluait différemment, ce qui ne fit qu’accentuer le malaise.

Les communistes d’Ambazac étaient divisés en deux fractions, dont une animée par Dubois que soutenait Boudet*. La fédération du PCF considérait qu’il voulait devenir maire d’Ambazac et qu’il provoquait des réunions d’opposants au maire communiste. Finalement, il quitta le PCF vers 1966-1967. Mais une partie des communistes soutenant l’adjointe au maire, maintenant privée de son espoir de succéder au maire, contestait la gestion du CEG par son directeur par l’intervention de l’association des parents d’élèves au sein du conseil d’administration. Dubois quitta Ambazac peu après.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article23057, notice DUBOIS Marcel, Jean, François par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 28 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCE : Arch. comité national du PCF.

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