BALLANDRAS François, Marie. Écrit aussi BALANDRAS

Né dans une famille de dix-sept enfants, fils de Claude Ballandras et de Marie Gilet, orphelin de père à six mois, venu de Bourgogne à Paris, François Ballandras avait épousé une parisienne, Sophie Clotilde Ruffaut (1835-1908) le 22 novembre 1852. à la mairie du IXe arr. (ancien) Le couple eut cinq enfants, dont Léon Ballandras. François Ballandras fut tabletier, marchand de volailles, fruitier, marchand de vins. Son épouse fut ouvrière en parapluie, chapelière et blanchisseuse, boulangère puis marchande de journaux.

Communard, François Ballandras faisait partie de la Garde nationale (161e bataillon). Il fut arrêté. Il a été emprisonné au Fort de Port-Louis (en Bretagne, Morbihan) du 7 avril 1871 au 13 août 1871, il a bénéficié d’un non-lieu daté du 9 août 1871.
Il vécut ensuite à Paris avec sa femme mais se sépara d’elle quelques années avant sa mort comme l’atteste un acte de mariage d’une de ses filles en 1885. Son fils Léon fut envoyé après 1886, à dix ans, dans une école religieuse sévère et conservatrice (ce qui en fit un anticlérical acharné), indication peut-être d’un décalage entre les visions sociales du père et de la mère.

François Ballandras, sans doute lors d’un voyage pour raisons commerciales, décéda en 1886 à l’hôpital de La Clayette (Saône-et-Loire).