Par Gauthier Langlois
Né le 28 fructidor an IX (19 septembre 1801) à La Croix-sur-Gartempe (Haute-Vienne) ; aubergiste à Saint-Ouen-sur-Gartempe ou à Peyrat-de-Bellac (Haute-Vienne) ; marié avec six enfants ; expulsé pour sa résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, il se réfugia à Jersey.
Issu du second mariage de Jean Forgeaud (1744-1811) et d’Anne Massoneaud (1749-1822), il avait quatre demi-frères et sœurs du côté paternel et huit du côté maternel. Son père était laboureur et tailleur d’habits.
Pour avoir tenté de résister au coup d’État du 2 décembre 1851, il fut condamné, par la Commission mixte la Haute-Vienne, à l’expulsion, sur les motifs suivants : « Complice de Lagrogerie, Doucet et autres. Dans la nuit du 5 au 6 décembre, a parcouru la commune de Saint-Ouën, heurtant à toutes les portes, faisant lever les habitants, les appelant aux armes, annonçant une insurrection générale. »
Avec ses compatriotes Victor Lavignère et Michel Roi il se réfugia alors à Jersey d’où il fit une demande de grâce. Par décision impériale du 2 février 1853, il fut gracié et put revenir en France.
Par Gauthier Langlois
SOURCES : Benjamin Colin, Liste des proscrits de Jersey qui sont rentrés en France à la suite de demandes en grâce, s.l.n.d. [Jersey, 1853 ?]. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, « Forgeaud - Jean », Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013.