DEPIERRE Robert, Jules

Robert Depierre était le fils de Joseph François Alfred et de Rose Joséphine Stéphanie Faivre, cultivateurs. Il était célibataire et était domicilié à Besançon (Doubs).
Il entra dans la Résistance sans doute vers la fin août 1944 au maquis du Haut-Ognon.
A l’aube du 8 septembre 1944, il se trouvait avec un groupe de résistants à la ferme Bidal à Vaux-les-Prés où du ravitaillement était entreposé et des prisonniers retenus sous la garde de Georges Charbonnier. Les maquisards descendirent de la grange où ils se reposaient et réveiller Paul Bidal pour le prévenir de l’arrivée en force des Allemands. Celui-ci les incita à partir dans le bois situé derrière la maison. Plusieurs arrivèrent à s’échapper mais Robert Depierre, Victor Fischesser, Fernand Monnot et Georges Charbonnier furent capturés. Regroupés à Audeux ils passèrent devant un tribunal d’exception et furent fusillés à l’orée du bois de Mazerolles. Leurs corps ne seront découverts que quelques jours plus tard et conduits en l’église de Mazerolles où leurs camarades monteront une veillée d’arme. Les obsèques religieuses eurent lieu à l’église Saint-Pierre de Besançon. Ils seront inhumés avec les honneurs au cimetière Saint-Claude, à Besançon. Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière.
L’acte de décès fut dressé le 13 septembre 1944 sur la déclaration de Roger Edmond Grau, 40 ans, ami du défunt, ayant assisté à l’identification du corps.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fait l’objet d’un dossier SHD Vincennes GR 16 P 175948 sans homologation à la Résistance (nc).
Son nom figure sur le monument aux morts, sur le monument de la Libération, sur le Livre d’Or des habitants de Besançon Morts pour la France et sur le monument commémoratif, à Mazerolles-le-Salin (Doubs).