Négociant ; il joua un grand rôle dans le développement du mouvement coopératif, à la fin du Second Empire.
En 1863, il fut l’un des fondateurs du « Crédit au travail » de Béluze et entra au conseil de régence de cet organisme. Le 1er novembre 1864, il appartint à l’équipe qui fonda la société coopérative chargée de l’édition du journal L’Association. En 1865, au mois de juin, il fut l’un des 27 qui firent paraître la brochure Association générale d’approvisionnement et de consommation, prélude à la fondation, à Paris, de la première société coopérative rochdalienne. Au mois d’août précédent il avait fait partie d’un comité patronné par L’Association et chargé de rédiger des statuts généraux pour les trois types de coopératives ouvrières : production, consommation, crédit.
Le 21 juillet 1866, il participa au premier congrès de la coopération française qui se tint à Paris, 3, rue Baillet, au siège du « Crédit au travail ». Il siégea à la commission qui décida la publication, à partir de 1867, des Almanachs pour la Coopération. Quand L’Association disparut en 1866, Henri Schmahl se retrouva parmi les fondateurs de La Coopération, journal du Progrès social.
SOURCE : J. Gaumont, Histoire générale de la coopération en France, t. 1.