Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 16 avril 1902 à Gevingey (Jura), massacré le 5 septembre 1944 à Pontarlier (Doubs) ; cheminot ; victime civile
Louis Courbet était le fils de Eloi Myrtil Hippolyte, mécanicien et de Alice Gand, sans profession, domiciliés à Langeac (Haute-Loire). Il se maria le 27 février 1932 à Teil (Ardèche) avec Odette Yvonne Marie Fouillet. Il était père de deux enfants et domicilié 38 rue de Morteau, à Pontarlier (Doubs).
Il était diplômé de l’École des Ingénieurs de Marseille et entra à la compagnie de chemin de fer du PLM en mai 1929. Il fut promu au grade de chef de district de 1e classe au service de la Voie et Bâtiments SNCF à Pontarlier.
Le 5 septembre 1944, au matin, Louis Courbet retenu à son domicile par les combats de rue qui se livraient à Pontarlier, aperçu de sa fenêtre une épaisse fumée dans la direction de la gare. Voulant se rendre compte s’il s’agissait bien de la gare, il sortit sans arme et se trouva faubourg Saint-Étienne devant une patrouille allemande qui fit feu. Grièvement blessé, il fut transporté à l’hôpital de Pontarlier où il succomba à ses blessures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF, à Pontarlier (Doubs), sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative dans l’église, à Gevingey (Jura).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous le direction de Thomas Fontaine, éditions Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).