ROUILLARD Jean-Baptiste

Par Gauthier Langlois

Né vers 1826 à Montcorbon (Loiret) ; peintre en bâtiment à Château-Renard (Loiret) ; opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il fut transporté en Algérie.

Opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il fût arrêté et condamné par la Commission mixte du Loiret à la transportation en Algérie, sur les motifs suivants : « Président de société secrète. Ancien élève du Séminaire. Son instruction le rend d’autant plus dangereux. Hypocrite, rusé. Il a fait tous ses efforts pour ne pas se compromettre ostensiblement, mais il n’en est pas moins considéré comme le plus dangereux de sa localité ».

Sa peine fut commuée en internement, c’est à dire en assignation à résidence, le 28 août 1852.

Au début de la IIIe République il faisait partie du « Comité des proscrits du Deux-Décembre », créé par Benjamin Colin. Cette association lança, entre 1878 et 1881, plusieurs pétitions en faveur d’une loi de réparation qui fut finalement votée le 30 juillet 1881. À la mort de Colin il fit partie du comité, dont il était le trésorier, pour l’érection d’un monument à sa mémoire. Il résidait alors 40 rue Trézel (actuellement rue du docteur Heulin) à Paris (XVIIe arr.). Le monument fut inauguré l’année suivante dans le cimetière de Saint-Ouen.

En 1888 les journaux annoncèrent la « Faillite du sieur Rouillard, ancien entrepreneur de peinture à Paris, avenue de Saint-Ouen, 21, demeurant actuellement à Saint-Ouen (Seine, impasse Mousseau, 19). »

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article231246, notice ROUILLARD Jean-Baptiste par Gauthier Langlois, version mise en ligne le 19 août 2020, dernière modification le 19 août 2020.

Par Gauthier Langlois

SOURCES : La Liberté, 28 octobre 1888. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, « Rouillard - Jean Baptiste », Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013.

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