CABIROL Robert

Fils de Jean Georges Cabirol et de Joséphine Léonie Vliegen, Robert Cabirol était domicilié 149 rue Saint-Denis à Paris (IIe arr.). Réfractaire au STO, il vivait dans la clandestinité.
Robert Cabirol, 19 ans, et Vincent Di Bella, 17 ans, deux amis d’enfance, furent interpellés du côté de la Porte de la Chapelle en possession de tracts appelant à l’insurrection. Conduits à la gare du Nord, ils effectuèrent quelques travaux de manutention avec d’autres prisonniers avant de s’entendre dire, vers 17h00, qu’ils étaient libres et pouvaient s’en aller. Sans demander leur reste ils se précipitèrent vers la rue Ambroise-Paré mais une rafale de mitrailleuse interrompit leur course.
La gare du Nord était tenue par une garnison de soldats de la Wehrmacht et d’agents de la Reichbahnof qui jusqu’au 25 août 1944, commirent une trentaine d’exécutions dans le quartier.
Dans le désordre ambiant Vincent fut transporté au dépôt mortuaire de la rue Blanche, Robert à celui de la rue d’Albouy (aujourd’hui Lucien-Sampaix). Leurs mères respectives eurent toutes les peines du monde à localiser leurs sépultures après la libération de Paris.
Il a été inhumé dans le Carré militaire du cimetière de Pantin (Seine-Saint-Denis) carré 18, rang 20, tombe 17.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué interné résistant (DIR), et FFI. Il a été décoré de la Médaille de la résistance le 29 novembre 1958, parution au JORF du 6 décembre 1958.