BOGLIOLO Léon, Casimir, Joseph

Fils d’un peintre, Léon Bogliolo se maria en septembre 1926 à Toulon. Habitant dans le quartier du Port Marchand, il fut admis à l’Arsenal maritime comme chaudronnier sur cuivre à l’atelier des constructions neuves, le 10 octobre 1924. Il effectua son service militaire dans la Marine nationale et fut réformé. A l’Arsenal, il fut mis à pied un jour après la grève des bras croisés du 30 novembre 1938.
Secrétaire de la cellule communiste du quartier du Port Marchand, le 18 novembre 1939, il figurait parmi les trente « individus dangereux pour la défense nationale à interner au centre de surveillance de Saint-Maximin ». Ce décret préfectoral ne fut pas appliqué. Le commissaire spécial de Toulon, le 19 mars 1940, proposa son éloignement pour activités communistes. Aussi, le 14 mai 1940, fut-il désigné pour l’internement au camp de Chabanet (Ardèche). Congédié de l’Arsenal, libéré du camp le 28 janvier 1941, il fit une demande de réintégration à l’Arsenal en août 1941 en raison de sa situation de père d’une famille de quatre enfants. Il travailla dans l’industrie privée jusqu’à sa réintégration à l’Arsenal, le 30 décembre1946, avec effet rétroactif. Il fut déclaré inapte en raison d’une invalidité partielle, le 10 août 1947.

Un autre Bogliolo, ouvrier métallurgiste, faisait partie, en mars 1919, de la commission paritaire de l’Office départemental et communal de placement.