DIETRICH Maurice, Henri, Adolphe

Maurice Dietrich était le fils d’Adolphe et d’Hélène Stemesse. Apprenti, il travailla dans une ferme à Giromagny puis à Montigny-lès-Vesoul (Haute-Saône).
Requis au STO, il fut envoyé en Allemagne, mais au cours d’une permission, il entra dans la Résistance en rejoignant le maquis C 134 de la Sous-région D2 pour ne pas retourner en Allemagne. Le maquis C 134 était rattaché au mouvement Lorraine, commandé par Claude Vougnon. Il prit les pseudonymes de "Spada" et "Grosjean" et fut chargé du ravitaillement du groupe. Il fut aussi chargé de transporter des armes et de collecter des renseignements sans doute sous les ordres de Max Chatelet dit X-113, du nom du groupe de destruction qu’il commandait. Maurice Dietrich participa aux premiers sabotages sur la voie ferrée Gray-Vesoul, successivement le 6, le 14, le 29 juin puis les 16 et 20 juillet 1944. Le 20 juillet alors qu’il partait dans une nouvelle mission de sabotage sur la ligne, il y eut un accrochage avec la Feldgendarmerie. Ses deux camarades furent tués. Arrêté en possession d’armes et de munitions, il a été fusillé à la Halte-de-Chazelot au lieu-dit "La Grand’Croix" sur la commune de Mailley (Haute-Saône).
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier SHD Vincennes GR 16 P 185192 (nc).
Son nom figure sur la stèle commémorative au bord de la D474 "A LA MÉMOIRE DE DIETRICH Maurice - NÉ À GIROMAGNY LE 20 JUIN 1923 - FUSILLÉ PAR LES ALLEMANDS À LA HALTE DE CHAZELOT LE 21 JUILLET 1944 - AU COURS DU MEME COMBAT ONT ETE TUÉS PAR LES ALLEMANDS : Maurice BUTTARD, Raymond FROYARD - SOUVENONS NOUS". à Mailley-et-Chazelot, le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône) et sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs).