Par Jacques Girault
Né le 27 juillet 1899 à Bordeaux (Gironde), mort le 29 novembre 1973 à Bordeaux ; instituteur, directeur d’école ; militant syndicaliste du SNI, militant mutualiste en Gironde.
Daniel Ducomet était le fils de Jean Ducomet, boucher dans le quartier des Chartrons, et de Thérèse Faugeron. Il devint instituteur et en raison de faiblesse, fut exempté de service militaire. Il épousa le 27 décembre 1921 à Bordeaux, Amélie Blondet.
Devenu directeur d’une école primaire, Daniel Ducomet présidait, après le Seconde Guerre mondiale la caisse régionale d’assurances maladie de Bordeaux vers 1947-1948. Militant du Syndicat national des instituteurs, il intervint au congrès national du SNI, le 19 juillet 1947, à propos des cours complémentaires. Le 5 février 1948, il signait un article dans L’École libératrice qui critiquait une contribution de Paul Delanoue qui avait qualifié la décision du congrès de Grenoble de n’avoir de permanents que des majoritaires. Il rappelait avoir fait adopter par sa section départementale du SNI une motion qui ne fut pas adoptée par le congrès national à la suite de la contestation des minoritaires qui avaient contredit le rapport favorable à cette motion présenté au congrès par Delanoue lui-même. Lors du congrès suivant, les 22-24 mars 1948, il intervint dans un sens favorable à l’autonomie.
Par la suite, dans la presse syndicale, Ducomet signa plusieurs articles sur la Sécurité sociale critiquant notamment la position de la CGT favorable à la gratuité totale des soins médicaux. Le 26 avril 1951, dans L’École libératrice, il évoquait ce qu’il appelait « la guerre des vaccins » à propos des campagnes contre la vaccination.
En 1959, il était conseiller municipal dans la municipalité de Jacques-Chaban-Delmas.
Par Jacques Girault
SOURCE : L’École libératrice. — Arch. Dép. Gironde, état civil, registre matricule. — Histoire des maires de Bordeaux. — Notes d’Alain Dalançon.