Par Michel Germain, Dominique Tantin
Né le 1er avril 1923 à Thônes (Haute-Savoie), exécuté sommairement le 4 juillet 1944 à Leschaux (Haute-Savoie) ; résistant.
Au moment des événements relatés ci-dessous, Paul Suize habitait Leschaux (Haute-Savoie) avec son père Alban et toute la famille. Il avait rejoint la Résistance.
Le 4 juillet 1944, les Allemands attaquèrent dans les Bauges. Paul Suize (alias Raphaël) et Jean Hugon*, travaillant dans le bois qui bordait la route avant le col de Leschaux, furent arrêtés et abattus.
L’ennemi cherchait les maquisards. Un officier allemand contraignit le garde forestier François Jourdan à mener la troupe dans le Semnoz, tandis que d’autres soldats regroupaient les habitants à l’hôtel du col. Dans la montagne les Allemands surprirent les maquisards A.S. du camp Paolini. Si certains réussisrent à fuir, six furent faits prisonniers. Avant de quitter le vallon, les Allemands exécutèrent François Jourdan*, le fils de l’hôtelier Robert Lafrasse*, Cyrille Garin*, Henri Rosenbeck*, dit Germain, Roger Biclostowsky*, dit Jean, ainsi que Raymond Bel*, Francis Bouvier* et Auguste Pricaz* fusillé le 5 juillet. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1465).
Paul Suize fut reconnu « Mort pour la France » (dossiers n° 51 687 et 85 093), homologué FFI et Interné résistant. Il figure sur le monument élevé à Glapigny par la Résistance en hommage aux fusillés du 4 juillet 1944, ainsi que sur le monument aux morts de Leschaux.
Par Michel Germain, Dominique Tantin
SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 558722 (nc).