GALOIS Marcel, Édouard

Fils de Henri Eugène, charretier à Lavaré (Sarthe) et de Maria, Louise Moulin sans profession, domiciliée 33 avenue de Paris à Antony.
Pendant de nombreuses années, Marcel Galois demeura 18 rue des Chariots à Vanves (Seine, Hauts-de-Seine) et travailla chez plusieurs employeurs dans le bâtiment, le commerce et l’industrie, notamment à la Société Française des fers Emaillés, 29 rue Boussingault Paris (XIIIe arr.). Il se maria à Vanves le 6 février 1943 avec Andrée Raymonde Epry.
Au début de l’occupation, il avait été embauché à l’équipement militaire rue Lameroux à Vanves où il aurait été arrêté le 2 avril 1943 par les Autorités allemandes. Il supposa avoir été dénoncé comme professant des idées communistes. Toujours selon ses déclarations, il aurait été aussitôt transféré au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), puis à Compiègne (Oise).
Il fut déporté à Mauthausen (Autriche) le 20 avril 1943, dans un convoi de 997 hommes, dont 517 rentrèrent en avril 1945, Marcel Galois portait le matricule 28066.
Après son rapatriement, il habita quelques temps 26 avenue Paul-Vaillant Couturier à Stains, puis se rendit à Charleroi (Belgique), travailla dans les mines, fut hébergé par son frère jusqu’en juillet 1948, puis retourna à Antony, où il s’installa 101 avenue de Versailles à la Croix-de-Berny, avec sa femme et son enfant né en 1944.
Il se remaria à Antony le 2 avril 1958 avec Yvette Marie.
Il mourut à Stains le 25 novembre 1968 à l’âge de quarante-quatre ans.