CALES Mariano [ou CALLES dans certaines publications, CALES MORENO Mariano à l’état civil]

Par André Balent

Né le 19 juin 1893 à Caspe (province de Sarragosse, Aragon, Espagne), mort le 25 novembre 1944 des suites des blessures reçues lors des combats pour la libération de cette ville le 21 août 1944 ; résistant de l’AGE (Agrupación de guerrilleros españoles),

Nommé « Cales » dans le livre dirigé par Narcisse Falguera, op. cit., 2004, p. 119) et dans diverses publications était aussi souvent nommé "Calles". L’acte de décès de l’état civil de Saint-Girons indique, sur son acte de décès le double patronyme, paternel et maternel de "Cales Moreno". Il était né à Caspe, petite ville de l’Aragon. Ses parents étaient Benito Cales et Dolores Moreno. Il était marié avec Vicenta, Rufua (sic) Altés, âgée de cinquante-et-un ans en 1944.

C’était un résistant qui participa aux derniers combats livrés en début de matinée du 21 août 1944 par la Résistance pour la Libération de Saint-Girons (Ariège). Il appartenait au 3e bataillon de la 3e division (Ariège) de l’AGE. Tirant le bilan des combats de la Libération de Saint-Girons, Claude Delpla indique (op. cit., 2019, p. 212 « que cinq maquisards, trois Français et deux ( ?) guérilleros furent tués. De son côté, Falguera (op. cit., 2004, p. 119) signale en plus de Cales, un second nom, celui de Manuel Navarro.

Nous savons peu de choses de son engagement résistant. Falguera (op. cit., 2004, p. 123) lui attribue le grade de commandant dans l’AGE ariégeoise. Le site Mémoire des hommes n’a pas enregistré son nom et ne signale donc pas de dossier le concernant ni à Vincennes, ni à Caen. Son nom [écrit "Cales"] figure sur le monument de Castelnau-Durban commémoratif des victimes résistantes et civiles des combats livrés entre le 19 et le 22 août à Saint-Girons, Rimont, Castelnau-Durban et Durban-sur-Arize. Sur ce monument, les noms de neuf guérilleros espagnols sont inscrits sur une des quatre plaques scellées sur la stèle.

Delpla et Falguera indiquent qu’il fut tué au combat. L’état civil de Saint-Girons (acte dressé le 26 novembre 1944) nous apprend qu’il ne mourut que le 25 novembre 1944 à son domicile saint-gironais, 13 rue de l’Hôpital.

Voir Saint-Girons (Ariège), victimes de la répression allemande et collaborationniste (fin mai-début juillet 1944) et des combats de la Libération, 20-21 août 1944

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article232186, notice CALES Mariano [ou CALLES dans certaines publications, CALES MORENO Mariano à l'état civil] par André Balent, version mise en ligne le 19 septembre 2020, dernière modification le 20 mai 2022.

Par André Balent

SOURCES : Arch. dép. Ariège, 4 E 6468, état civil de Saint-Girons, acte de décès de Mariano Cales Moreno. — Claude Delpla, La libération de l’Ariège, Toulouse, Le Pas d‘oiseau, 2019, 514 p. |p. 212]. — Narcisse Falguera (dir.) Guérilleros en terre de France les républicains espagnols dans la Résistance française, Pantin, Le temps des cerises, 2004, 316 p. [p. 119, 123]. — Site MemorialGenWeb et Mémoire des hommes consultés le 16 septembre 2020.

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