VALENTI Sauveur

Par Michel Germain

Né le 4 octobre 1922 à Burgio (Italie), exécuté sommairement le 30 mars 1944 à Thônes (Haute-Savoie) ; résistant des Glières.

La famille de Sauveur Valenti émigra en France et s’installa 2 rue Kruger à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Directement concerné par la loi du 16 février 1943 qui instituait le S.T.O. et probablement de nationalité française, Sauveur Valenti obtint des faux papiers (que l’on trouvera sur lui), qui le disaient né à Gardanne.
Il prit le maquis et on le retrouva dans l’hiver 1943 -1944 sur le Plateau des Glières. Après l’ordre de décrochage du 26 mars 1944, il tenta de sortir de la nasse germano-milicienne, mais il fut pris par les Allemands. Amené au siège de la Gestapo, à Thônes, (le Villaret), il fut torturé puis exécuté le 30 mars 1944, à 6 heures du matin au Villaret.
La mention « Mort pour la France » lui fut accordée le 6 septembre 1945 (dossiers n° 14913 et 83 528) et il fut homologué FFI. Sa famille ayant réclamé son corps après la guerre, il n’est pas inhumé dans la nécropole militaire nationale de Morette, mais son nom figure sur le Mur du souvenir élevé à l’entrée de ladite nécropole, ainsi que sur la plaque apposée à l’entrée du Centre du Villaret.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article232335, notice VALENTI Sauveur par Michel Germain , version mise en ligne le 23 septembre 2020, dernière modification le 23 septembre 2020.

Par Michel Germain

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 582631 (nc).

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