VEYAN Louis

Par Michel Germain

Né le 18 novembre 1909 à Grasse (Alpes Maritimes), massacré le 23 juillet 1944 à Saint-Gingolph (Haute-Savoie) ; employé d’hôtel ; victime civile.

Fils de Léon Véyan et de son épouse Anne Piana, Louis Veyan épousa à Nancy Cécile Rinolfi. Lui et sa femme étaient employés d’hôtel à Saint-Gingolph (Haute-Savoie), où ils demeuraient.
Le dimanche 23 juillet 1944, après l’attaque la veille du poste frontière de Saint-Gingolph par les maquisards de la compagnie F.T.P. 93-21 de Cyrille Lazare, les troupes allemandes investirent le bourg. Une grande partie de la population se réfugia en Suisse. Toute la partie supérieure de la commune fut incendiée. Plusieurs personnes furent arrêtées. Certaines seront déportées. (Lire la thèse de Pauline Canova, Lausanne 1997).
Six otages furent fusillés : René Boch* et sa fille Arlette*, l’abbé Rossillon*, Elie Derivaz*, Henri Rinolfi* et Louis Veyan.
Ce dernier fut reconnu « Mort pour la France » le 29 octobre 1945. Une plaque et un monument rappellent ce drame. Sur le monument on peut lire « Ici le 23 juillet 1944, tombèrent six otages français massacrés sur cette terre consacrée par leur sang. Arrête ! Citoyen, tu leur dois ta liberté et celle de tes enfants ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article232474, notice VEYAN Louis par Michel Germain , version mise en ligne le 28 septembre 2020, dernière modification le 28 septembre 2020.

Par Michel Germain

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. —MémorialGenWeb. — La tragédie de Saint-Gingolph

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