Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 2 septembre 1914 à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne, Seine), exécuté sommairement par la Milice le 8 juillet 1944 à Lons-le-Saunier (Jura) ; manœuvre ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Robert Bouilloux était le fils de Julien François Joseph et de Georgette Hélène Moquet. Il était marié avec Irène Henriette Dubret et domicilié 16 rue de Nallière, à Lons-le-Saunier.
Il entra dans la résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Jura dans le district Vauthier.
Il fut assassiné par la Milice le 8 juillet 1944 à 20h45, rue Georges-Trouillet, à Lons-le-Saunier (Jura) en représailles à l’assassinat de Philippe Henriot le 28 juin 1944.
L’acte de décès fut dressé le 10 juillet sur la déclaration de Raymond Guillot, 30 ans, inspecteur de police, domicilié 22 rue des Cordeliers, à Lons-le-Saunier.
Il obtint la mention « Mort pour la France » suivant avis du ministère des Anciens combattants en date du 13 janvier 1953 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), dossiers SHD GR 16 P 79043 et AC 21 P 29555 (non consultés).
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative à sa mémoire rue Richebourg, à Lons-le-Saunier (Jura).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).