VIGHETTI Éliane

Élue sur la liste d’Union de la Gauche menée par Georges Thorrand lors des élections municipales à Miramas, en mars 1977, en janvier 1982, Éliane Vighetti était conseillère municipale chargée de l’information.
En 1983, elle était à nouveau candidate sur la liste de Georges Thorrand.

Son mari, Jean-Claude Vighetti, cheminot syndicaliste à la CGT, fut trésorier de son syndicat.

Lors de la grande grève de la SNCF de l’hiver 1986-87, un comité de femmes de cheminots s’était constitué. Éliane Vighetti en était une des animatrices. L’idée était née pendant la manifestation du 13 décembre à Marseille. Cinquante femmes du comité étaient présentes tous les jours dans la petite salle du Comité d’Établissement, rue Voltaire. Elles furent un soutien précieux pour leurs compagnons, ne se limitant pas à acheter des cafetières pour leur permettre de se soulager du froid. Bien plus, elles organisèrent un départ en car pour la manifestation du 6 janvier à Marseille, tout en mettant en place un système de garderie tournante pour les enfants. Elles interpellèrent également Bernadette Chirac, femme du Premier Ministre, qui mettait en place des mesures d’austérité : « Est-ce que Mme Chirac pourrait boucler son budget avec la paye d’un cheminot ? Nous, on ne demanderait qu’une seule paye de M. Chirac. ».

Elle participa à la vie de l’association de retraités "Vivre Notre Temps", dont le bureau fut longtemps constitué de Denise Clément, Simone Gachon, Paulette Argiolas et Serge Sabatier. Éliane Vighetti fut membre du conseil d’administration avant 1999. Elle prit également part aux ateliers d’écriture organisés par l’association. Certains de ses textes furent publiés dans des recueils regroupant des productions de l’ensemble des participants.