SALGO Erwin ou Ehner ou Elemer [pseudonyme la résistance : L’Archevêque]

Membre du Parti communiste depuis 1931, Erwin Salgo habitait rue Saint-Genès à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) au moment de la guerre. On ignore où il habitait auparavant et quand il était arrivé en France. Il était marié avec Denise.
Il entra dans les FTP de la Loire début 1942 où il prit la tête d’un groupe cantonné dans le Forez dans le secteur de Noirétable. Suite à plusieurs attaques en janvier 1944, le groupe fut dispersé. Selon le Mémorial de la Truyère, ce maquis aurait été un maquis anarchiste. Il était plus vraisemblablement lié aux communistes.
Salgo rejoignit le maquis du Cantal en août 1943, intégrant les Mouvements unis de la Résistance (MUR) au sein du Corps Franc Bartho et de la Compagnie de Transport du Mont-Mouchet Cantal.
Il fit partie du repli des troupes FFI après l’attaque du Mont-Mouchet par les troupes allemandes, les hommes rejoignant la Truyère et le secteur de Chaudes-Aigues (Cantal). Sa tête aurait été mise à prix selon Jean Favier.
Il aurait été tué par un avion allemand le 20 juin 1944 à l’entrée sud de Chaudes-Aigues au "tournant de Madame Vincent", route de Laguiole, lors d’un mitraillage d’une auto.

Lors de son retour de déportation, Robert Marchadier, principale figure du PCF du Puy-de-Dôme, vint déposer une gerbe sur la tombe de Salgo au cimetière de Clermont-Ferrand, ce qui laisserait entendre que les deux hommes aient pu se connaître.
Il fut homologué FFI pour la période du 1er janvier au 20 juin 1944.

Il a été inhumé sur place puis sa femme vint retirer le corps le 9 novembre 1944. Il fut ensuite inhumé au carré de la 40e division du cimetière parisien de Bagneux. Sous le nom d’Ervin Salgo, il figure sur le monument aux Morts de Saint-Didier-sur-Rochefort (Loire)

Il est orthographié Salgero aux AVCC.