CLAIRET Jacques, Victor, Emile, Antoine

Par Louis Botella, Marie-Louise Goergen

Né le 6 juillet 1919 à Bondy (Seine, Seine-Saint-Denis), mort le 22 septembre 1995 à Auxerre (Yonne) ; sous-chef ouvrier du Matériel à la SNCF ; secrétaire général du syndicat FO des cheminots de Nancy ; secrétaire général du secteur de Nancy (1948-1953) ; secrétaire général de l’Union Est de la Fédération FO des cheminots (1953-1955) ; secrétaire général adjoint de l’Union départementale FO de Meurthe-et-Moselle.

Jacques Clairet était le fils d’Alfred Clairet, employé au chemin de fer, et de Julia Bollerai, sans profession.

Sous-chef ouvrier à l’Entretien du matériel de Nancy, Jacques Clairet fut élu secrétaire général du syndicat FO des cheminots de cette commune, créé le 9 février 1948. En 1950, il fut élu secrétaire du secteur de Nancy.

Lors du congrès de l’Union Est, tenu en avril 1950 à Reims, il devint secrétaire de cette union. Ce mandat fut renouvelé en avril 1952 à Strasbourg. Au cours de ce congrès, il fut élu secrétaire général adjoint de cette structure puis en septembre 1953 secrétaire général en remplacement de René Beurville, démissionnaire pour des raisons de santé. Il prit également le secrétariat du syndicat FO des cheminots de Nancy en succédant en octobre 1953 à Nicolas Xenard.

Le mandat de Jacques Clairet fut reconduit en mai 1954 à Toulouse (en 1954 et en 1956, les congrès des unions eurent lieu dans la même localité que le congrès fédéral). Mais le 5 juin 1955, il avisa le secrétariat fédéral de sa démission, pour des raisons personnelles, de toutes ses fonctions syndicales. Il fut réintégré à la SNCF le 15 du même mois.

La réunion du secrétariat fédéral du 20 juin 1955 fit état d’une « affaire » le concernant et prit connaissance de coupures de journaux de la région de Nancy relatant cette affaire. En mars 1956, Jacques Clairet vint trouver le secrétariat général de la Fédération pour lui demander d’intervenir auprès de la Région Est afin d’obtenir sa comparution devant le conseil de discipline pour éviter sa révocation de plein droit comme la SNCF pouvait le faire, en application du règlement du personnel et suite à sa condamnation à une amende sans sursis. Le secrétariat décida de ne se prononcer qu’après être informé de l’avis du bureau de l’Union Est et précisa que si Clairet devait comparaître devant le conseil de discipline, sa défense ne pourrait être assurée ni par un membre du secrétariat fédéral ni par un membre du bureau de l’Union Est.

Au plan interprofessionnel, il fut élu en février 1951, secrétaire adjoint de l’Union départementale FO de Meurthe-et-Moselle. Il assuma également à la fin de l’année 1954 et le tout début de l’année 1955, la gérance du journal de l’Union Est de la Fédération syndicaliste FO des cheminots, d’abord appelé L’Est Syndicaliste dont le premier numéro parut en novembre 1954, puis le Cheminot de l’Est. Il fut également mais pour une très courte période le gérant du journal de son UD.

Il se maria le 6 mars 1943 à Troyes (Aube) avec Ginette Le Landais.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article2330, notice CLAIRET Jacques, Victor, Emile, Antoine par Louis Botella, Marie-Louise Goergen, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 19 octobre 2012.

Par Louis Botella, Marie-Louise Goergen

SOURCES : Arch. Com. Nancy. — Arch. Fédération FO des cheminots. — Le Rail syndicaliste, 1950-1954. — Compte rendu du congrès confédéral FO de 1954. — Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, W 950/345. — Le Syndicaliste Force Ouvrière, organe de l’UD FO de la Meurthe-et-Moselle, décembre 1948, mai, décembre 1949, octobre 1953 1949 (BNF FOL JO 5599). — Notes de Noël Mazet. — Louis Botella, FO chez les cheminots..., op. cit. — Etat civil.

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