Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 12 février 1923 à Illoud (Haute-Marne), disparu le 24 août 1944 à Auberive (Haute-Marne) ; résistant des Forces de l’intérieur (FFI).
Marc Bongrain était le fils de Charles François Joseph et de Rose Joséphine Jacquemin.
Il entra dans la résistance au secteur Est de Chaumont commandé par André Guignard dont il fut le chauffeur. Avec le lieutenant André Guignard et l’inspecteur Robert Ingret, il procéda à l’enlèvement en plein jour à Chaumont le 9 août 1944 d’un résistant, Louis Béchu, détenu par les Allemands. Le 24 août alors qu’ils revenaient tous trois d’une réunion avec le colonel Monod, responsable de la région D et le colonel Michel (De Grouchy), chef départemental FFI, ils furent arrêtés par des russes blancs au carrefour de Prasley (Haute-Marne), près d’Auberive. Robert Ingret qui était armé d’un pistolet fut aussitôt abattu d’une balle dans la nuque. André Guignard et Marc Bongrain furent emmenés à l’abbaye d’Auberive d’où ils auraient été déportés en Allemagne mais on ignore ce qu’ils sont devenus.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et possède un dossier au SHD de Vincennes, sans homologation, GR 16 P 70153.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Auberive, le monument aux morts 1939-1945 à Bourmont, les plaques commémoratives 1939-1945 dans la chapelle de l’Ermitage, à Cuves, le monument aux morts, à Illoud et la plaque commémorative 1939-1945 de l’ESTIC, à Saint-Dizier (Haute-Marne).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Lieux de Mémoire de la seconde guerre mondiale en Haute-Marne, Dominique Guéniot éditeur, Langres, 1989.— Mémorial genweb.