Par Jean-Luc Marquer
Né le 29 juillet 1909 à Montpellier (Hérault), exécuté le 13 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; avocat ; victime civile
Hubert, Marc, Édouard Courtot était le fils d’Albert, Édouard Courtot et de Denise, Jeanne, Madeleine Bonnal.
Il épousa Micheline, Louise Ordetti, divorça, épousa Éliane Chandioux et divorça à nouveau. Il eut deux enfants.
Il était avocat à la cour d’appel de Grenoble (Isère) où il habitait, 12 boulevard Gambetta mais fut rayé du barreau en 1943.
Il fut arrêté le 5 mai 1944 par la police judiciaire de Grenoble pour détention d’armes et écroué.
Il fut condamné le 6 juin 1944 par le tribunal spécial de Grenoble.
Le 8 juin 1944, alors qu’il était incarcéré à la Maison d’arrêt Saint-Joseph de Grenoble, il fut arrêté par la Gestapo et emmené dans ses locaux où il fut emprisonné.
Hubert Courtot fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n°13 B.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Hubert Courtot fut formellement identifié fin août 1944 par sa fiancée, Jeanne Patouillard, gérante de l’hôtel de l’Europe, place Grenette à Grenoble.
Le procès-verbal d’identification fut établi sur sa déclaration le 15 septembre 1944.
Le corps, exhumé le 17 octobre 1944, est désormais enterré au cimetière Saint-Roch de Grenoble (Isère), carré 2, rang 7RL, tombe 00478.
Hubert Courtot obtint la mention "Mort pour la France".
Une demande de certificat d’appartenance à la Résistance faite par sa fille Denise en 1947 n’aboutit pas faute de témoignages et indique qu’Hubert Courtot doit être considéré comme victime civile.
Voir : Grenoble, charniers du Polygone
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 541 — SHD Vincennes, GR 16 P 148177 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — https://www.gescimenet.com — État civil