DOUX Fernand

Par Jean-Luc Marquer

Né le 23 janvier 1917 à Voiron (Isère), sommairement exécuté le 13 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; inspecteur de police ; résistant

Fernand Doux était le fils de Théodore et de Fernande Blanchet son épouse.
Célibataire, il habitait Villa Chantoiseau à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère) et était inspecteur de police au commissariat central de Grenoble (Isère).
Il fut arrêté le 30 juin 1944 à Saint-Martin-le-Vinoux et incarcéré à la prison Montluc à Lyon (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon).
Fernand Doux fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n°4 B.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Il fut identifié courant septembre 1944 par sa mère qui s’était rendue dans les locaux de la Croix-Rouge et reconnut des objets et vêtements ayant appartenu à son fils.
Le 29 septembre 1944, le procès-verbal d’identification formelle fut établi sur la déclaration de Lucien Diemunsch, Officier de Paix, l’acte de décès fut établi et le corps fut exhumé.
Une cérémonie eut lieu le 30 septembre 1944 en l’église Saint-Louis de Grenoble puis le corps fut transporté à Crest (Drôme) pour y être inhumé dans le caveau familial au cimetière communal, section D’, allée 12.
Fernand Doux obtint la mention "Mort pour la France".
Le document établi par la Société lyonnaise d’histoire de la police sur les internés de la prison de Montluc mentionne son appartenance aux Forces françaises de l’Intérieur mais il n’existe aucun dossier au service historique de la Défense.
En revanche il existe un dossier (AC 21 P 444 677) dans la base de données des déportés de Mémoire des hommes. Nom, prénom, date et lieu de naissance correspondent. Toutefois, il n’apparaît pas dans la base de données de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Police Nationale au nouveau cimetière de Loyasse à Lyon, Vème Arr. (Métropole de Lyon).


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article233595, notice DOUX Fernand par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 19 novembre 2020, dernière modification le 18 avril 2021.

Par Jean-Luc Marquer

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 541 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — AVCC Caen, AC 21 P 444 677 (à consulter) — Société lyonnaise d’histoire de la policehttp://www.bddm.org/liv/recherche.php — État civil

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