MICHEL Jean, Édouard, Eugène

Jean, Édouard, Eugène Michel était le fils d’Ernest, Jean Michel et de Félicie, Marie, Dolomieu.
Sa mère, veuve, épousa Marcel Doulat.
Jean Michel épousa Henriette, Marie, Eulalie, Joséphine Fréchet.
Il tenait un café-restaurant 4 rue Honoré-de-Balzac à Grenoble (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance faisant partie du maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS Isère.
Le 3 juin 1944, il fut arrêté à son domicile par des membres de la Gestapo.
Ces derniers en profitèrent pour piller l’appartement et voler une forte somme d’argent.
Sa famille eut de ses nouvelles une dernière fois le 10 juillet 1944.
Jean Michel fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble (Isère) en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n° 14 B.
Jean Michel fut formellement identifié le 29 août 1944 à 10h30 par sa mère et son beau-père. Ils reconnurent notamment son visage lorsque du changement de bière du corps transporté à leur domicile, 20 rue Franklin à Grenoble.
Sa dépouille ne fut pas inhumée au polygone, mais fut enterrée le 31 août 1944 à Grenoble au cimetière Saint-Roch, carré 19, rang 10, emplacement 04804.
Jean Michel obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (Isère).


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire