FRUGIER Bernard, Fernand

Bernard Frugier était le fils de Régis et de Nancy. Il était célibataire et entra dans la Résistance au régiment d’Auvergne qui devint le 152e RI le 21 novembre 1944. Le régiment monta aussitôt en ligne dans les Vosges.
Bernard Frugier est répertorié FFI sur le Mémorial Genweb et militaire sur Mémoire des hommes. Sur l’acte de décès il est inscrit comme militaire des Forces françaises de l’intérieur.
Selon l’acte de décès, il décéda des suites de blessures accidentelles le 24 novembre 1944 à seize heures à la formation sanitaire du 14e bataillon médical 1re compagnie de Grandvillars. Selon Mémoire des Hommes il fut tué lors d’un engagement de patrouille le 25 novembre à Grandvillars (Territoire-de-Belfort).
L’acte de décès fut dressé le jour même au nom d’un inconnu sur la déclaration de Henri Charles Llinares, 36 ans, sergent au 14e bataillon médical. Le 25 novembre 1944, le sous-lieutenant Marcel Butin du 1er bataillon du régiment d’Auvergne, survenu après la rédaction de l’acte de décès a déclaré que cet homme s’appelle Fernand Frugier. L’acte fut rectifié par jugement du tribunal civil de Belfort en date du 26 mars 1646 et transcrit le 10 avril 1946 à Grandvillars.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur MdH, dossier SHD AC 21 P 188006 (nc).
Il n’y a pas de dossier d’homologation à la résistance au SHD Vincennes.
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative du cimetière communal, à Saint-Ilpize (Haute-Loire).