Par Marie-Cécile Bouju
Né le 2 février 1916 à Pau (Pyrénées-Atlantique), mort le 19 septembre 2003 à Libourne (Gironde), ingénieur, maitre imprimeur, résistant.
Fils de Jean Édouard Jung, commis d’économat, et de Marie Anna Dupeyrou, sans profession, Louis Jung était ingénieur. Il avait épousé Jeannine, la fille d’un imprimeur de Libourne, Nelson Seguin, le 15 avril 1939 à Bourg (Gironde).
Après avoir été mobilisé pendant la drôle de guerre, il rejoignit Libourne. Il fut ingénieur technicien à la radiodiffusion, à l’émetteur de Néac, puis directeur d’une entreprise d’exploitation de bois dans les Landes.
Son beau-père s’engagea rapidement dans la résistance, mettant son imprimerie au service de l’action clandestine, tout en imprimant un journal autorisé, la Tribune du Libournais. Louis Jung participa aux travaux clandestins de l’imprimerie.
L’imprimerie a été reprise à la Libération par sa fille Jeannine et son gendre, Louis Jung. A partir de 1944, La famille Jung édita le journal le Résistant jusqu’en 1993 date de la fermeture de l’imprimerie. Gaulliste, Louis Jung eut également une implication forte dans la vie libournais (association de commerçants ; conseiller municipal de 1953 à 1959 puis de 1959 à 1977).
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, p. 192-193. – « Disparition d’une grande figure libournaise », Sud-Ouest, 25/09/2003, p. 8. — État civil.