DUPUIS-VÉRECQUE Marguerite

Par Justinien Raymond

Née le 18 octobre 1877 à Abbeville (Somme), morte le 20 février 1965 ; militante du POF, du PS de F, puis de la SFIO, de son adolescence à sa mort.

Marguerite Dupuis était l’enfant naturelle d’une commerçante en lingeries et articles de modes. À dix-sept ans, elle devint la compagne de vie et d’action du militant socialiste Charles Vérecque, dans la Somme d’abord, puis dans le Nord, puis à nouveau dans la Somme. Elle servit le socialisme par la plume et par la parole. Elle écrivit dans Le Petit sou, Le Travailleur, Le Socialisme, Le Cri de la Somme, Le Populaire, etc.
Elle représenta le Nord au congrès du Parti socialiste de France (PS de F) à Lille (1904), et aux congrès du Parti socialiste SFIO à Nîmes (février 1910) et à Saint-Quentin (1911).
Marguerite Dupuis participa en mars 1913 à la formation à Lille d’un groupe de la Fédération nationale des femmes socialistes. Après la guerre, elle fut une animatrice des Femmes socialistes ; élue à leur Comité national au congrès national de Tours (24-27 mai 1931), réélue au congrès de Paris-salle Huygens (29 mai-1er juin 1932) et de Royan (4-8 juin 1938). Marguerite Vérecque-Dupuis écrivit à plusieurs reprises dans La Femme socialiste.
Elle était la sœur d’Adrien Dupuis.
Elle signait ses articles « Marguerite Dupuis », « Marguerite Dupuis-Vérecque » ou « Marguerite Vérecque-Dupuis ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article23417, notice DUPUIS-VÉRECQUE Marguerite par Justinien Raymond, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 19 septembre 2022.

Par Justinien Raymond

SOURCES : Comptes rendus des congrès nationaux. — Claude Willard, Les Guesdistes, op. cit., p. 649. — La Femme socialiste, juillet 1923, mars 1938. — Notes de Julien Chuzeville.

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