BIREMON ou BIREMONT Gaston

Gaston Biremon était marié et père de deux enfants. Il exerçait le métier de métayer gemmeur.
En juillet 1939, Gaston Biremon, gemmeur, était le secrétaire général de l’Union locale CGT de Morcenx.
Mobilisé en 1939 et fait prisonnier en 1940, il fut libéré en 1941. À son retour de captivité, il devint responsable de la Résistance communiste sur le secteur de Morcenx-Sabres-Tartas (Landes). Dénoncé, il fut arrêté par l’occupant allemand en 1942 et sans doute libéré peu après. Accusé d’avoir trahi ses camarades, dont beaucoup seront fusillés ou emmenés en déportation, il sera pourchassé par la Résistance.
Le soir du 29 août 1942, se sachant plus menacé que jamais, Gaston Biremon quitta son domicile, muni de faux papiers au nom de Barbier. Il se réfugia à Sabres, simple étape sur la route des Charentes. C’est probablement là qu’il sera abattu après cette date par ses camarades induits en erreur par des arrestations inexpliquées, une descente des feldgendarmes à la ferme sabraise, où il s’était arrêté, et une liste de noms de résistants ayant circulé.
Il ne sera réhabilité qu’en 1983 suite à des révélations faites à sa famille.
Il obtint la mention « Mort pour la France » à la suite d’une lettre de l’Office national des anciens combattants (ONAC) reçue par sa famille le 28 février 2014.
Son corps repose "quelque part dans les Landes de Nahon, à Sabres".
Son nom figure sur la plaque commémorative à son hommage apposée à l’intérieur de la Bourse du Travail, à Morcenx-la-Nouvelle (commune nouvelle, Landes).