GIANNINI Georges

Georges Giannini était le fils de François et de Marie Mattésini, qui émigrèrent en France et s’installèrent à Beaucourt, dans le Territoire de Belfort. Il était célibataire et domicilié chez ses parents, à Beaucourt.
Il entra dans la Résistance au maquis de Bergesserin (Saône-et-Loire) puis s’engagea comme soldat de 2e classe au commando de Cluny, créé le 4 septembre 1944 à partir des maquis de Saône-et-Loire. Le Commando rejoignit la 1re armée française du général de Lattre le 20 septembre 1944 et monta au front dans les Vosges.
Georges Giannini y fut grièvement blessé et décéda des suites de ses blessures le 12 décembre 1944 à seize heures, à l’hôpital d’Évacuation motorisé 401, à Belfort.
L’acte de décès fut dressé le 12 décembre à dix-sept heures sur la déclaration de Paul Anton, 33 ans, lieutenant d’administration, gestionnaire de l’hôpital militaire à Belfort. il y est mentionné comme soldat de 2e classe des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il obtint la mention « Mort pour la France », dossier SHD Caen AC 21 P 192815 (nc) mais ne possède pas de dossier d’homologation à la Résistance.
Son nom figure sur la stèle du commando de Cluny, à Bergesserin (Saône-et-Loire), sur le monument aux morts et les plaques de l’église Saint-François-de-Salles, à Beaucourt et sur le monument aux morts du square du Souvenir, à Belfort (Territoire de Belfort).