JULIO Jean

Fils de Jean-Marie Julio, marchand de café, et de Jeanne-Marie Lazevis, débitante, Jean Julio avait épousé Berthe, Augustine Renée Lebreton le 29 mai 1942 à Rennes où le couple était domicilié.

Jean Julio s’engagea dans la Résistance en mai 1943. Il obtint le grade de sous-lieutenant le 10 juin 1944. Il procéda à des attaques contre des soldats allemands isolés dans le but de récupérer des armes. Il participa également à la récupération d’explosifs dans le secteur de Sens-de-Bretagne. Afin d’empêcher le passage des troupes ennemies, il fabriqua et posa des mines sur les routes empruntées. Afin de paralyser les communications, il détruisit des lignes téléphoniques et électriques allemandes entre Rennes et Avranches. Enfin il dirigea des attaques de convois allemands à la mitraillette et à la grenade. Le 7 juillet 1944, il fut tué en mission par l’éclatement d’une mine à Feins.

Il est inhumé à Rennes dans le carré militaire du cimetière de l’Est.

Jean Julio a été reconnu « Mort pour la France » et il a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Jean Julio est inscrit sur la plaque « Guerre 1939-1945 » du monument aux morts de Baud.
En Ille-et-Vilaine, il figure sur les plaques commémoratives de l’église de Sens-de- Bretagne.

Son père, Jean-Marie Julio, né le 28 janvier 1877 à Ambon (Morbihan), a été déporté par le convoi parti de Compiègne le 28 juillet 1944 à destination de Neuengamme. Il est décédé le 1er mars 1945 au Kommando de Hambourg.