BRUNEAU Marcel, René, Anatole, Henry

Par Alain Dalançon

Né le 4 mars 1898 à Marcé (Maine-et-Loire), mort le 13 janvier 1993 à Montpellier (Hérault) ; professeur à Angoulême (Charente), militant syndicaliste de la FEN et du SNPEN.

Marcel Bruneau
Marcel Bruneau
Photo de mariage avec Irène Aurouze

Marcel Bruneau était le fils aîné d’un couple d’instituteurs, Anatole Bruneau et Marie Montel, qui furent ensuite en poste à Nyoiseau (près de Segré), où son père était responsable de la mutualité scolaire dans le canton, puis directeur d’école à Parcay-les-Pins (Maine-et-Loire). Il avait une frère, Lucien, et une sœur, Juliette.

Marcel Bruneau fut élève à l’École normale d’instituteurs d’Angers (Maine-et-Loire) de 1914 à 1916. Il ne put préparer le concours d’entrée à l’École normale supérieure primaire (garçons) de Saint-Cloud, le concours étant supprimé jusqu’à la fin de la guerre. Aussi enseigna-t-il comme instituteur à Bouillé-Ménard (1916-1918).
Exempté de service militaire pour « faiblesse irrémédiable » (confirmé en 1921), il fut successivement, au cours de l’année 1918-1919, surveillant à l’ENI d’Angers, enseigna à La Tourlandry et à nouveau à Bouillé-Ménard, et, après un congé de trois mois, termina l’année en septembre à Segré. Il reprit la préparation du concours de l’ENS à l’ENI de Lyon (Rhône), et l’intégra dans la section lettres, promotion (1920-1922).

C’est au cours de cette période qu’il rencontra Irène Aurouze, qu’il épousa à Voiron (Isère) le 30 août 1923. Il venait d’être affecté à l’école primaire supérieure de filles d’Albertville (Savoie), après avoir été nommé l’année précédente à l’ENI de Saint-André de Cubzac (Gironde), tandis qu’elle enseignait à l’EN d’institutrices de Bonneville (Haute-Savoie).

Pour des raisons de santé, le couple demanda sa mutation et l’obtint en 1929 à Angoulême (Charente) où ils effectuèrent tout le reste de leur carrière. Affecté la première année à l’EPS de garçons, il enseigna ensuite la littérature, la philosophie et la morale à l’ENI d’Angoulême (officier d’Instruction publique le 14 juillet 1935). Il habitait avec son épouse 123 rue Waldek-Rousseau à Angoulême ; ils n’avaient pas d’enfants.

Quand les ENI furent supprimées en 1941, il fut affecté à l’EPS d’Angoulême qui devint collège moderne et technique. En janvier 1945, il assura l’intérim de la direction de ce collège, puis à la rentrée d’octobre 1945, il retrouva son poste à l’ENI. En 1949, son directeur indiquait dans son rapport : « son activité post scolaire est inspirée par un profond attachement à l’École normale et aux institutions scolaires publiques. »

Après la Libération, Marcel Bruneau était le secrétaire du Syndicat des professeurs d’écoles normales affilié à la Fédération de l’Éducation nationale, membre de la commission administrative fédérale jusqu’en 1949. Il fut élu titulaire au Conseil de l’enseignement du premier degré en juin 1946 et assura la responsabilité de secrétaire de la section départementale de la FEN de 1947 à 1952.

Après un congé de longue durée de 1950 à 1954, il prit sa retraite pour invalidité. Il habitait alors Montpellier où son épouse le rejoignit à la retraite. Il y mourut après elle, à 94 ans.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article234765, notice BRUNEAU Marcel, René, Anatole, Henry par Alain Dalançon, version mise en ligne le 29 novembre 2020, dernière modification le 30 novembre 2020.

Par Alain Dalançon

Marcel Bruneau
Marcel Bruneau
Photo de mariage avec Irène Aurouze

SOURCES : Arch. Nat. : F17/25620. — Arch. Dép. Maine-et-Loire, état civil, registre matricule. — Arch. IRHSES (bulletins syndicaux, L’enseignement public, CSEN).— JO lois et décrets (14 juillet 1935).— Généalogie par Daniel Aurouze, geneanet. — Notes de Jacques Girault.

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