CAPRON Gustave.

Né dans une famille de cinq enfants (quatre garçons, une fille), Gustave Capron est le fils de Jules Capron, ajusteur-mécanicien, né à Flénu (aujourd’hui commune de Mons) le 19 décembre 1845 et décédé en 1892, et d’Aimée Élise Bernard, couturière, née à Jemappes le 25 mai 1851 (mariage à Jemappes le 29 juillet 1871). Il devient orphelin de père à l’âge de douze ans.

Gustave Capron entre à l’administration des chemins de fer comme visiteur de matériel. Vers 1903, il s’affilie à une union professionnelle de cheminots. Militant syndical de la première heure des unions professionnelles, il passe au Syndicat national des CPTTMA (Chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine et aéronautique) puis en 1945, à la Centrale générale des services publics (CGSP), nouvellement créée. Il est membre du Comité exécutif de la régionale de Mons-Borinage et président de la section locale de Jemappes.

Déporté en 1917, Gustave Capron en revient handicapé. Admis à la retraite en 1938, marié depuis le 14 septembre 1901 à Flore Maria Boulanger, servante au moment de son mariage, née à Cuesmes (aujourd’hui commune de Mons) le 30 mai 1880, il fête ses noces de platine le 14 septembre 1966.

Membre du secteur Pensionnés de la CGSP, Gustave Capron est titulaire de plusieurs distinctions honorifiques dont la croix de déporté pour refus de travaux pendant la guerre 1914-1918. Il est membre du consistoire de l’Église protestante de Jemappes-Flénu.