CHAUVEL Jean-Pierre

Par Eric Panthou

Né le 11 avril 1946 à Massiac (Cantal), mort le 6 janvier 2018 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; salarié de l’imprimerie, agent de la Sécurité sociale ; journaliste ; militant syndicaliste, secrétaire de l’UD CGT du Puy-de-Dôme, permanent, secrétaire de l’UD CGT du Puy-de-Dôme ; militant communiste, membre du bureau fédéral du PCF du Puy-de-Dôme.

Jean-Pierre Chauvel se fit remarquer lors de son service militaire au 92ème régiment d’Infanterie à Clermont-Ferrand au travers des comités de soldats. Rendu à la vie civile, il fut employé à l’imprimerie Rex à Clermont-Ferrand, où il adhéra à la CGT et forma le syndicat de l’entreprise. Par la suite il fut embauché à la Sécurité Sociale où il prit des responsabilités syndicales. Au niveau de l’UD CGT, il a animé la commission des jeunes sous l’impulsion de Edmond Fabre et du centre confédéral de la jeunesse. Lors du Congrès de l’UD du Puy de Dôme d’avril 1976 à Riom, il devint le plus jeune secrétaire général d’une union départementale CGT alors que ferme l’usine Amisol de Clermont-Ferrand et que s’engage le long conflit pour la reconnaissance de la responsabilité de l’entreprise dans l’empoisonnement des ouvrières par la fibre d’amiante. Il succéda à la tête de l’UD Edmond Fabre qui l’avait fait adhérer au Parti communiste. Il intégra par la même occasion le Bureau fédéral du PCF du Puy-de-Dôme comme c’était la tradition pour tout secrétaire de l’UD.
Il quitta son poste à la tête de l’UD en novembre 1978. Après le congrès confédéral de 1978, Jean-Pierre Chauvel fut en effet appelé à prendre de nouvelles responsabilités au sein de la Confédération en devenant collaborateur au secteur organisation aux côtés de Claude Duret sous la responsabilité de Michel Warcholak secrétaire confédéral. Il fut aussi membre du comité de rédaction de l’organe de la CGT, Le Peuple.
Le secteur Organisation était chargé en particulier du renforcement de la CGT, des relations avec les UD et UL et avec les fédérations, comités régionaux, des élections professionnelles, des grandes entreprises, de l’animation des grandes actions nationales….
A ce titre il fut amené à suivre les luttes des sidérurgistes de l’Est et du Nord. Ses talents de rédacteur le conduisirent, le 2 novembre 1991, à rejoindre le journal l’hebdomadaire de la CGT, La Vie Ouvrière, où par ses reportages il illustra la campagne impulsée par Henri Krasucki « Cultivons notre jardin syndical ».
A partir de 1982, son nom disparut des organigrammes du Bureau confédéral en tant que collaborateur.
En 1986 il partit s’établir à Lyon en continuant à écrire pour la Vie Ouvrière et devint rédacteur en chef de l’édition Rhône-Alpes de la NVO. "C’est la première expérience de pages régionales hebdomadaires à vocation sociale et à forte coloration syndicale", déclara-t-il lors du lancement de cette édition en novembre 2004, estimant qu’il y avait en Rhône-Alpes "une certaine attente" avec 75.000 syndiqués CGT, "quelques gros bastions industriels" et "une dimension qui permettait de tenter l’expérience".
Jean-Pierre Chauvel était également militant communiste. On ignore sa date d’adhésion et s’il est resté adhérent jusqu’à sa mort. Il accéda au Bureau fédéral du PCF du Puy-de-Dôme.
Il est mort d’une longue maladie. Ses obsèques ont eu lieu le mardi 9 janvier 2018 en Saône-et-Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article234926, notice CHAUVEL Jean-Pierre par Eric Panthou, version mise en ligne le 1er décembre 2020, dernière modification le 6 octobre 2021.

Par Eric Panthou

SOURCES : Hommage rédigé par Michel Beurrier, IHS Cgt 63. In : https://www.cgt63.fr/joomla3/images/udcgt63/publications/courrier_des_syndicats/180202.pdf. — Lancement vendredi de la 1ère édition régionale de la Nouvelle Vie Ouvrière, AFP Infos Economiques, mercredi 3 novembre 2004. —"Mr Jean-Pierre Chauvel fêté par ses amis syndicalistes", La Montagne, 13 janvier 1979. —
https://nvo.fr/jean-pierre-chauvel-a-quittes.

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