LAJARGE Léon

Fils d’un ouvrier mineur, frère de Gilbert Lajarge et cousin de Fernand Virlogeux*. Léon Lajarge fut mineur avant de devenir ouvrier aux usines Dunlop de Montluçon où il milita comme communiste. Durant la Deuxième guerre mondiale, il revint s’embaucher comme mineur à Saint-Hilaire (Allier). Fernand Virlogeux fut, selon son témoignage, bien aidé par Léon Lajarge lors de la grève de décembre 1940 par ses prises de parole au fond de la mine de Saint-Hilaire. Léon Lajarge fut chargé de transmettre les revendications à la direction. Tous les deux furent arrêtés avec Lucien Lépée, le 9 février 1941, par les gendarmes de Noyant. Internés à Nexon (Haute-Vienne) comme communistes, Léon Lajarge fut transféré au camp de Saint-Paul-d’Eyjaux, malgré un avis défavorable du commissaire des renseignements généraux de juillet 1942, il obtint une libération conditionnelle le 5 décembre, assigné à résidence à Montluçon. Il travailla pour la société Air liquide dès janvier 1943. Il participa au congrès de l’UL CGT de Montluçon comme délégué du syndicat CGT d’Air Liquide, il fut élu trésorier-adjoint (6 octobre 1946).