Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 23 janvier 1924 à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine), mort en action le 11 août 1944 à Larochemillay (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Jean Giélon était célibataire et entra dans la Résistance au maquis Louis, issu de Libération-Nord.
À la suite du sabotage d’une grue de relevage allemande sur la ligne Nevers-Chagny le 10 août à huit heures du matin par le maquis Louis, d’importantes forces allemandes furent envoyées sur place. Elles furent attaquées à Larochemillay au "Châtelet" par le groupe villageois dépendant du maquis. Elles eurent cinq tués et quatre blessés. Les résistants eurent trois tués, Jean Giléon, Marc Bobin et Roger Chanté.
Il est inhumé dans la sépulture familiale au cimetière communal, à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat de 2e classe des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 254808 et AC 21 P 194580 (non consultés).
Il reçut à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Larochemillay et le monument commémoratif du maquis Louis, à Luzy (Nièvre) et sur les monuments aux morts, à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la résistance dans la Nièvre, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).