Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 22 janver 1922 à Paris (XVe arr.), exécuté sommairement le 16 août 1944 à Crux-la-Ville (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
André Chermette était le fils de Claudius, boulanger et de Marguerite Marie Honorine Broust.
Célibataire et réfractaire au STO, domicilié à "Villebousier par Ville au Bois" (Seine-Oise, Essonne), il entra dans la Résistance le 1er août 1944 avec le pseudonyme de Villebousin au maquis Julien, issu de Libération-Nord et installé au hameau de Sancy, à Saint-Franchy (Nièvre). Le maquis était commandé par le colonel Pierre Louis Julien Hennéguier, alias "Julien".
Le 15 août 1944, cinq hommes du maquis Julien tombèrent dans une embuscade à la ferme des "Maurouées", au sud-est de Crux-la-Ville en se repliant après un combat avec l’ennemi. Quatre d’entre eux furent tués. André Chermette fut fait prisonnier. Le lendemain, il fut torturé sur une table puis jeté sur un tas de déchets et achevé d’une rafale de mitraillette le 16 août à Crux-la-Ville (Nièvre).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) GR 16 P 126557 et AC 21 P 44138 (non consultés).
Son nom figure sur le monument commémoratif des civils victimes des nazis, à Crux-la-Ville, sur le monument commémoratif du maquis Julien, à Saint-Franchy (Nièvre) et sur le monument aux morts, à Longpont-sur-Orge (Essonne).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le procès de Franz Holstein et vingt-trois autres, Tribunal militaire permanent de Dijon.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (Acte de naissance).