Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 21 août 1925 à Paris (XXe arr.), mort en action le 15 février 1944 à Moux, aujourd’hui Moux-en-Morvan (Nièvre) ; ouvrier agricole ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) homologué FFI et DIR.
Lucien Cortet était le fils de Étienne et de Marie Louise Breugnot. Il était célibataire et exerçait le métier d’ouvrier agricole. Il entra dans la Résistance au maquis FTP Bernard, dont le camp était installé à Saint-Brisson (Nièvre). D’abord attaqué par les Allemands le maquis fut dissout par son chef qui se réfugia en Côte-d’Or. Pelletier, alias Joseph, adjoint de Bernard emmena avec lui une dizaine d’hommes et reforma un petit maquis dans les bois de Chassagne, au nord de Moux (Nièvre).
Ce maquis fut de nouveau attaqué sur dénonciation le 15 février 1944, mais cette fois par des miliciens francistes. Cinq maquisards furent tués parmi lesquels Lucien Cortet tué à 10h30 au hameau de Chassagne.
L’acte de décès fut dressé le 16 février sur la déclaration de Jean-Marie Francout, garde champêtre de Moux, 68 ans, domicilié au hameau de Chassagne.
Il est inhumé dans le cimetière communal, à Moux-en-Morvan (Nièvre).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par ordre du Secrétariat général des Anciens combattants en date du 1er juin 1945 et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif, à Moux-en-Morvan (Nièvre).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossier SHD GR 16 P 143806 (nc).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).