Né le 23 juillet 1910 à Loubens (Gironde), mort le 8 août 1944 au fort du Hâ des suites de ses tortures ; résistant AS de la Gironde.
Résistant de l’Armée secrète , lieutenant, il commandait le corps franc AS l’Espérance de Monségur en Gironde.
Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, alors qu’il travaillait avec plusieurs camarades à déterrer les armes dissimulées depuis plus d’un an chez Philippe Ferchaut , une voiture lui appartenant et avec à son bord quatre résistants, Robert Descornes, les frères Gracq, et Laveau se dirigeait vers La Réole. Un détachement allemand arriva face à eux et les occupants durent ouvrir le feu pour couvrir la fuite de leurs compagnons ; Robert Descornes fut abattu. Un officier allemand appela la population de Monségur à se rassembler sous la halle. Robert Darniche, propiétaire du véhicule impliqué décida de se livrer aux Allemands pour éviter des exécutions d’otages. Interrogé et torturé à l’hôtel Baud, pendant trois heures, la population l’entendait hurler. Il fut transféré dans la prison allemande du fort du Hâ où il succomba à ses blessures cinq jours plus tard (selon le récit de Philippe Souleau).
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué Interné-résistant (DIR), FFI, FFC du réseau Hilaire Buckmaster.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Monségur (Gironde) et sur le Mémorial du Grand Orient de France à Paris (IXe arr.).
Une place de Monségur porte son nom pour saluer l’héroïsme de celui qui se sacrifia pour éviter la mort d’otages pris dans la population.
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16P 158012 (nc). — MémorialGenweb. — mémoire des hommes.